Arrivée d'un comtois

Désirant honorer l'invitation de son homologue ducal, Cesare arrivait ainsi à la basilique Saint-André, haut lieu de la diplomatie bourguignonne. Présentant la missive du chambellan scellée par ce dernier aux gardes, le jeune diplomate fut alors accueilli et se vit dirigé vers un salon où il attendrait d'être reçu.

Johanna pour une fois ne sortait pas de son bureau, non elle se baladait dans la Basilique le temps de faire une pause. Non pas qu'elle croulait sous le travail ses jour-ci, car avec les problèmes, ses homologue ralentissait la cadence. Bon elle aussi d'ailleurs, mais c'était pour des raisons évidente au Duché. Quand Johanna passa devant le hall d'entrée, elle suivie des yeux un nouveau venu qui c'était présenter et que deux gardes avaient conduit dans la salle habituelle ou elle y faisait patienté les Ambassadeurs. Ah sa prenait enfin des initiatives la dedans ! Parfait. Johanna salua les gardes de la tête et entra dans la salle avant de s'approcher du visiteur et de lui adresser un sourire.

Bonjour Excellence, je suis Johanna Méphistophélès Faust, Premier Vice-Chambellan. Je vous souhaite la bienvenu à la Basilique de Saint-André.

Johanna lui sourit et lui fit signe de s'installer confortablement dans l'un des nombreux fauteuil mise à disposition.

Vous êtes venu pour rencontrer le Grand Chambellan ? Ou un de nos Homologue Excellence ?

Cesare arriva alors dans le salon, dont les gardes refermèrent les portes pour le laisser dans l'intimité. Il eu à peine le temps de se diriger vers la fenêtre pour y admirer ce qu'elle pouvait offrir comme vue que les portes s'ouvrirent de nouveau et une femme vint à la rencontre de notre héro. Répondant au sourire dans une révérence, Cesare écouta les premiers mots de son interlocutrice.

Je suis fort enchanté de faire vous rencontrer votre Excellence. Je suis, pour ma part, Cesare Copona, nouveau chancelier de Franche-Comté. Je vous remercie grandement pour votre accueil.

Il inclina la tête et s'installa sur l'invitation de son hôtesse.

Je viens en effet, si cela est possible, rencontrer Son Excellence Flavien de Talleyrand. Voyez-vous lors de nos échanges épistolaires votre grand chambellan m'invita à vous rendre visite en votre belle basilique, et de mon côté je lui ai fait la promesse que la première action du futur chancelier serait de terminer le travail concernant le traité qui devrait prochainement nous lier. La fortune faisant de moi ce dit chancelier, je viens ici honorer ma promesse.

Johanna esquissa un sourire et inclina poliement la tête en guise de salutation. Elle le laissa s'installer puis hocha la tête quand il l'information de l'invitation que Flavien lui avait fait. Johanna, qui n'était pas du genre à ce prendre la tête malgré son poste, pris place sur un des acoudoires des nombreux siège et fit signe à un page de s'approcher. Elle lui demande de prévenir le Grand Chambellan de la présence du Chancelier de Franche-Comté. Un fois qu'il fut partit, elle tourna ses yeux rubis vers l'invitée et lui adressa un sourire.

Hé bien je vous présente mes félicitations pour votre nomination Excellence. J'ai demander à ce que notre Grand Chambellan soit prévenu de votre arrivée. Je ne pense pas que cela devrais être long, sauf si Flavien à envie de jouer à cache cache.

Johanna esquissa un petit sourire amusée en essayant d'imaginer Flavien jouer dans les couloirs de l'Ambassade. Elle dû se retenir d'en rire a haute voix, si bien qu'elle préféra tout bonnement sourire et continuer la discution.

Il est toujours agréable d'accueillir du monde dans notre Basilique de Saint-André. Moi même j'espère qu'un jour mes homologues viendrons, malheureusement pour le moment ils n'ont guère l'ai emballer par l'idée, alors je me déplace moi même quand c'est nécéssaire. Vous venez de Franche-Comté donc ? Tous ce passe bien la bas actuellement ? Aucun soucie ?

Cesare rit doucement aux dires de la vice-chambellan lorsqu'elle lui fit imaginer le grand chambellan jouer à cache-cache. Il se ressaisit néanmoins rapidement, paraissant cependant un peu plus détendu.

J'espère pour vous que certains d'entre eux se décideront à venir. Ne serait-ce pour admirer l'édifice dans lequel nous officions. Je suis même prêt à écrire une lettre témoignant les qualités visuelles de l'œuvre, et les qualités de servir offertes par nos hôtes, si vous le désirez.

Esquissant un léger rictus, il reprit après une très courte pause.

Pour le moment Excellence je dois vous avouer que nous n'avons aucune doléance à faire sur la vie en Franche-Comté : nous repartons après une longue période de trouble mais tous dans ce même esprit et cette même volonté de reconstruire et de ne plus retomber.

Et vous? Comment se porte la Bourgogne? Et Dijon? Nous sommes profondément affectés par ce qu'il arrive à notre ancienne sœur.

Tout ne discutant un valet lui apporta un jeu de clef et lui chuchota à l'oreille que s'il le désirait, il pouvait rejoindre son ambassade dès à présent. Cesare remercia l'homme d'un sourire et d'une petit bourse et le laissa partir, préférant pour le moment continuer la conversation qu'il avait avec son hôtesse.

Johanna esquissa un petit sourire au dire de l'Ambassadeur.

C'est très aimable de votre part, mais je ne peu pas les forcer à venir si ils ne le désirent pas.

Elle écouta ensuite les explications sur la situation en Franche-Comté, puis elle hocha la tête. Ce n'était jamais facile de se remettre d'une période troublante, elle le savait très bien. Elle croisa donc les bras, restant dans sa position de départ tout en restant attentive à ce qu'il lui annonçait. Puis un page s'approcha et tendit les clefs à leur invitée avant de filer. Elle se mis alors a sourire après avoir vue le geste que celui-ci avait fait en offrant une bourses à leur page. Elle repris par la suite leur conversation en lui adressant un sourire.

Hé bien pour être tout à fait franche avec vous, notre Duché est vraiment en piteux état. Notre ville, notre bien aimée Dijon, est maintenu par le clan Fatum, aider du clan des Renards. Ils est difficiles pour nous tous de tenir le coup, même si nous restons souder tous ensemble aussi longtemps qu'il le faudra. Mais notre Grand Chambellan pourra vous répondre mieux que moi sur la situation actuelle.

Johanna fini par se lever, souriant à nouveau et fit signe de l'index à un page de s'approcher. Elle se tourna ensuite votre Cesare en lui souriant.

Je ne peu point vous retenir d'avantage Excellence, le Grand Chambellan doit certainement vous attendre à votre bureau. Cependant si jamais vous avez besoin de quelque chose, n'hésiter pas à demander. J'espère que vous passerez un bon séjour à Saint-André votre Excellence.

Johanna lui sourit puis s'inclina poliment avant de s'écarter pour le laisser prendre la direction de son bureau.

Vous me voyez fortement attristé à vous écouter m'expliquer la situation que vous vivez. Soyez assurée que vous avez le soutien de la Franche-Comté.

Et bien, si le chambellan m'attend déjà, il vaudrait mieux que je ne le fasse pas patienter plus que cela. Ce fut un plaisir pour moi de vous rencontrer, et j'espère qu'à l'occasion le travail fera que nous nous reverrons. Je vous remercie encore une fois pour votre hospitalité Excellence.

Cesare se leva et s'inclina en même temps que son homologue, avant de quitter les lieux, tout sourire.

» Un plus une font deux Comtois.