1 + 1 = 2. Ou comment faire du deux en un.

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Marthain se fit transporter jusqu'à Saint André dans une calèche que l'on devait plutôt nommer charrette. Si elle comprenait un espace fermé à l'arrière avec des banquettes de bois brut et un valet qui fouettait les chevaux devant, elle n'avait rien d'une véritable calèche. Ni le luxe, ni le confort et encore moins l'apparence. Un petit seigneur de Bourgogne se contentait de simplicité, c'était connu.
Il arriva donc au devant de la Basilique Saint André. Alaric, parce que c'était lui qui fouettait jusqu'alors les chevaux, descendit de sa banquette non abritée à l'avant et s'avança au-devant des portes pour héler les gardes :

- Oh ! De la Basilique ! Je suis le serviteur du Seigneur Marthain de Fauverney, vassal du Duché de Rouvres. Mon maître souhaite parler au Chambellan de Bourgogne ou à l'un de ses représentants. Ouvrez donc !

Marthain patientait donc dans sa pas-tout-à-fait-charrette, mais pas-tout-à-fait-calèche, une grimace encore imprégnée sur le visage tant le voyage et surtout ses secousses avaient été douloureux pour lui et ses récentes blessures brigandes.

Johanna venait tout juste de terminer une rencontre, qu'un autre arrivait au porte de la Basilique. En entendant une voix demander l'ouverture des portes, elle fit signe au deux gardes d'ouvrir à nouveau celle-ci pour pouvoir laisser entrée la personnes qui le désirait. Elle s'approcha de l'entrée et jeta un œil à l'extérieur avant d'arquer un sourciles. Quelque chose clochait sans doute, si bien qu'elle demanda au garde d'aller aider la jeune personne qui avait sans nul doute possible, besoin d'un peu d'aide. Elle se tourna ensuite vers le dit serviteur.

Bonjour à vous, je suis le Premier Vice-Chambellan de Bourgogne, Johanna Faust. Je vous en pris aider le à s'installer dans la pièce adjacente, pour qu'on puisse m'expliquer le problème.

Johanna sourit et patienta devant l'entrée de la salle ou elle les laisseraient s'installer.

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Une demoiselle vint au devant pour parler à Alaric et envoya un garde aider Marthain. Le petit noble aurait bien voulu râler en arguant qu'il n'était pas un cul de jatte, mais il avait rellement besoin de ce coup de main. Il prit donc son mal en patience, attrapa sa béquille dans la charrette et clopina jusqu'à son serviteur et la première vice chambellan de Bourgogne.

- Voici le premier Vice-Chambellan de Bourgogne, messire.

- Allons Alaric ! Je ne suis pas sourd ! J'ai bien entendu qui était cette dame. Pardonnez moi d'ailleurs mon apparence indélicate, Votre Excellence, c'est la un souvenir des Fatums dont je me serais bien passé.

Il changea d'appui sur sa béquille, pas habitué à en avoir une, le bout de bois venait lui écraser l'aisselle.

- Je suis Marthain, Seigneur de Fauverney. Je souhaite m'entretenir avec qui de droit concernant mon intégration à cette noble institution. Ou plutôt ma réintégration, mais c'est une autre histoire. Dois-je voir cela avec vous ?

Et il sourit poliment, tandis qu'Alaric se tenait près de lui, comme s'il pouvait lui arriver quelque chose ici.

Johanna leur adressa un sourire et leur fit signe de s'installer dans un des nombreux fauteuils mis à disposition dans la salle. Ainsi donc il s'agissait d'un ancien Ambassadeur qui désirait revenir pour y travailler de nouveau. Voilà qui était intéressant pour l'Italienne. Cependant, elle n'allait pas lui faire passer l'habituelle entretiens, il y avait travailler donc à ses yeux, il savait ce qu'il devait faire.

Habituellement je fait passer des entretiens pour ceux qui veulent entrée à l'Ambassade. Cependant, comme vous être un ancien Ambassadeur, à mes yeux vous n'en avez donc pas besoin. Cependant, j'aimerais savoir vos motivation, pourquoi vouloir revenir parmi nous ? Attention, je ne dit pas que je refuse, je tien simplement à savoir le pourquoi.

Johanna leur adressa un sourire, comprenant que le serviteur du jeune noble était inquiet pour celui-ci et préférait donc rester avec lui. Johanna avait beau être noble, elle avait horreur d'avoir du monde sous ses ordres. Elle fut toute fois toucher de voir l'importance de la fidélité du valet à son maitre.

Et je tiens à vous rassurez, votre maitre ne craint rien du tout ici, sinon croyez moi que je me ferais une joie de tirer mon épée pour occire la personne qui tenterais de s'en prendre à lui.

Elle leur sourit a nouveau, c'est qu'elle n'avait jamais tirer son épée dans l'enceinte de la Basilique même si elle la gardait constamment sur elle par sécurité.

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La gentille Première Vice chambellan les invita à s'installer dans une salle pour discuter. Comme Alaric restait debout, Marthain lui fit signe de s'asseoir aussi tandis qu'il écoutait la dame leur parler à tout deux. Il répondit en premier :

- Je comprend tout à fait que vous souhaitiez connaître mes motivations. J'aurai eu la même question à votre place. Ce sont les événements récents qui me poussent à revenir à la basilique. On comprend le plus l'importance de la diplomatie selon moi lorsque l'on se retrouve en plein conflit à espérer l'aide de ses alliés. Et malheureusement il arrive qu'on l'attends longtemps, trop longtemps cette aide.
L'idée de revenir parmi les diplomates de Bourgogne m'est donc venue comme une évidence, pour me rendre à nouveau utile pour la Bourgogne comme je l'ai toujours fait depuis mon arrivée à Dijon.
Il se trouve également que lorsque je suis devenu Ambassadeur, je manquais de temps pour remplir correctement le rôle, hors du temps j'en ai plus désormais car je n'ai plus de charges municipales réelles.

Concernant ce fameux entretien, je suis prêt à en repasser un. Ma charge d'ambassadeur remonte à un an environ et je ne l'ai pas exercée fort longtemps. Mais c'est à vous de voir évidemment.

Marthain sourit aux paroles de son interlocutrice envers Alaric et il ajouta :

- Je vous remercie de votre prévenance a mon égard. Mais je vous prie, ne dites pas que je suis son maître, ce garçon ma sauvé la vie a Dijon et bien qu'il vive sur les terres de ma modeste seigneurie, je le considère, moi, comme un ami.
Je vous serais même reconnaissant si vous parvenez à lui faire comprendre qu'il n'est pas un simple valet.

Et de sourire à nouveau.

Johanna esquissa un sourire en écoutant les explications qu'on lui donnait. Elle savait très bien qu'elle pouvait lui faire repasser un entretiens, mais elle ne savait pas si cela servirait à quelque chose puisqu'il avait déjà travailler à l'Ambassade. Même si le temps lui avait manquer, il connaissait sans doute les rouages de ce metier, sinon il n'y reviendrais pas. Elle hocha donc la tête une fois qu'il eu fini, puis adressa un sourire au deux hommes.

Le poste d'Ambassadeur prend en effet beaucoup de temps. Il faut toujours être présent, constamment pour pouvoir répondre au attente du Duché, mais également d'éviter de faire patienté nos homologue respectif. Je peu parfaitement comprendre que les récents événement vous ont redonner l'envie de travailler à l'Ambassade. Sachez cependant, que si vous êtes a nouveau réintégrer parmi-nous, vous serez certainement d'abord tester, surtout après ce qui était arriver par le passé. Comme vous me le dite, autrefois vous manquiez de temps, mais maintenant vous en avez devant vous. J'ai peut-être tord ou raison, je ne sais pas encore car je n'ai pour l'instant pas les moyens de le voir, mais je vous fait confiance quand vous me dite que désormais vous avez beaucoup plus de temps pour vous consacrez à ce travail là.

Johanna lui sourit de nouveau, elle n'était pas là comme juge, mais elle savait aussi que ce travail prenais beaucoup de temps. Elle hésita quelque minutes, ne sachant vraiment pas si elle devait lui faire repasser un entretiens, ce serais sans doute une perte de temps puisqu'il y avait déjà travailler et puis il lui avait donner ses motivations. Elle fit donc signe à un des pages qui patientait de s'approcher, puis elle lui demanda de se renseigner auprès de leur Grand Chambellan, si elle faisait ainsi passer un entretiens à Sir Marthain ou non. Une fois le page partit en courant, elle se tourna de nouveau vers les deux hommes en souriant.

Je pense que pour lui faire comprendre, il faudrait peut-être lui montrer la différence qu'il y a entre un ami et un valet ? Il comprendrait surement je croie.

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Marthain constata que la femme était pragmatique et... diplomate. Elle ne souhaitait pas avancer en eaux troubles et c'était une bonne chose.

- Vous avez bien raison de questionner le chambellan. Il sera plus à même de prendre cette décision a propos de laquelle vous hésitez visiblement.
Pour vous donner quelques explications, je crois que je ne me sortais pas trop mal de mon rôle d'ambassadeur au départ. Le Chambellan Flavien avait même souhaité me voir me charger de deux ambassades a la fois. Il faut dire que nous manquons d'effectifs à l'époque donc il devait demander cela à tout le monde.
Et je me suis ensuite engagé dans les élections municipales de Dijon et je me suis retrouvé en cumul des charges.

Je suis tombé malade deux mois plus tard et j'ai rejoins les moines afin qu'ils prennent ma santé en mains.
Voilà les raisons de mon... départ de l'office des ambassades.

Je sais donc le temps que cela demande et j'en ai plus désormais comme je vous le disais juste avant. Une période de mise à l'épreuve me semble donc être un bon compromis en effet.

Puis revenant à la discussion plus triviale.

- J'ai essayé cela aussi voyez vous ! Mais ce garçon reste persuadé qu'il m'est redevable de je ne sais quel devoir de serviteur pour un maître. Enfin, je n'en dirais pas plus en sa présence, le pauvre est mal à l'aise lorsque l'on parle de lui.

Parlons un peu de vous, vous êtes Bourguignonne de longue date ? Votre nom ne m'est pas inconnu, mais je ne sais plus dans quelles circonstances on m'avait parlé de vous.

L'Italienne croisa ses bras et ses jambes, se plaçant comme à son habitue en mode décontracter. Oui elle n'était pas le genre à stresser au travail, c'était plutôt le genre à rester calme. Quoi qu'il en soit, elle était heureuse de voir qu'il n'était pas contrarier sur le fait de se retrouver dans une période de mise à l'épreuve.

Je ne prend jamais de décision sans consulter Flavien, même si nous tombons souvent d'accord sur beaucoup de chose. Je pense qu'il est probable, que si vous vous en sortez bien vous vous retrouverez sans doute avec deux Ambassade dans les bras. Je me charge de la zone qui concerne l'Italie et je me retrouve avec cinq ambassade à gérer, ce n'est pas facile, sa me prend beaucoup de temps et je suis obliger de faire passer ma vie privée au second plan pour m'en sortir. Cependant si vous êtes capable de gérer deux Ambassade, je suis certaine que Flavien en serais ravie.

Elle lui sourit de nouveau avant de continuer avec une petite touche d'humour.

Si jamais vous venez à tomber malade, vous en faite pas je me chargerait de vous. Ils ont de la chance à l'Ambassade je suis médecin ! Enfin si on peu concidéré sa comme une chance.

Johanna ria un instant avant de se reprendre pour redevenir un peu plus sérieuse. Enfin sérieuse, pas au point non plus de tirer la tête, non elle gardait son habituelle sourire. Elle allait reprendre la discution quand elle vit revenir le page envoyer quelque minutes plus tôt. Elle l'écouta et hocha la tête avant de repporter son attention sur les deux hommes. Elle répondrait d'abord à ses questions.

Vous parlez de moi ? Hé bien non je ne suis pas Bourguignonne de longue date, je suis là seulement depuis quelque mois. Je suis née en Italie et j'ai vécu pendant quelque temps dans le Comté de Toulouse avant de venir vivre ici. Je vie sur Dijon, alors peut-être que vous avez entendu parler de moi la bas ? Enfin par qui je me le demande... je n'ai pas beaucoup de connaissance là bas, pour pas dire très peu. Peut-être par Axwell ?

Johanna lui sourit avant de revenir sur le sujet principale.

On ma demander de vous faire passer l'entretien, cela ne vous ennuie pas ?

Le valet de Flakiller et venu lui avertir que son ami Marthain et arrivé à la basilique alors flakiller se met à rejoindre son ami pour le saluer

bonjour johanna je vous derange pas longtemps juste je vien saluer marthain
bonjour marthain comment tu vas qu'es tu vien faire en ces lieux mes bureau se trouve dans la zone nord Touraine et Normandie si tu veux venir papoté un peu
Flakiller attent à la porte puis repartira dans ses bureaux

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Marthain répondit a Johanna Faust lorsque ce fut son tour de parler.

- Deux ambassades ? Oh ce ne sera pas pour tout de suite ! Il faut déjà voir si je sur vis à cet entretien que l'on vous demande de me faire passer ainsi qu'à ma mise à l'épreuve a venir. Je ne suis pas encore sortit d'affaire ! Marthain sourit a sa propre petite blague.

- Je pense qu'il vaut mieux avoir un médecin que pas de médecin du tout ! Je vais donc opter pour la possibilité ou vous avoir serait une véritable chance.

La Bourgogne a donc de la chance de vous avoir parmi nous, vous l'avez l'air d'être une personne tout a fait capable voyez vous. Et j'apprécie les gens qui s'investissent.
Oh ca a certainement du être Axwell oui, c'est une vraie pie bavarde parfois ! Le pauvre... s'il m'entendait! Sourire amusé cette fois.

- Non non cela ne m'ennuie pas du tout !c'est d'ailleurs pour cela que je l'avais proposé, je me doutais que le Chambellan souhaiterait qu'il ait lieu.

Sur ces entre faits, Flakiller fit son apparition, pour le plus grand plaisir de Marthain qui se leva sans trop grimacer et alla taper sur l'épaule de son ami.

- Flakiller! C'est toujours un plaisir de te voir mon ami ! La Touraine dis-tu ? Je ne sqvais pas que tu étais en charge de ma province natale. Mais je ne sais même plus si je t'avais raconté que je venais de là-bas.
Comme tu le vois, je suis postulant aux ambassades, pour me rendre utile quoi. Mais c'est la charmante vice Chambellan ici présente qui va déterminer ma capacité a vous rejoindre vraiment. souhaite moi bonne chance!

Je viendrais bien vite te saluer dans ton bureau personnel alors.

Et il sourit à son frère de suzeraine.

- Je ne vous fais pas attendre plus longtemps, très chère première vice chambellan... Je suis a vous !

Johanna ne pu s'empêcher de rire à la remarque concernant Axwell. Johanna l'adorait, elle s'entendait très bien avec lui et puis elle le trouvais attachant. Il était devenu un ami a ses yeux très rapidement et elle le soutenais dans chacune de ses actions. Elle savait qu'il était un excellent Ambassadeur, il faisait un remarquable travail comme beaucoup d'autre. L'arriver de Flakiller l'étonnant sur le moment jusqu'à qu'elle comprenne que les deux hommes se connaissaient. Elle lui adressa un signe de tête avec un sourire pour le saluer, écoutant les deux hommes discuter entre eux rapidement. En attendant qu'ils est terminée, la brune demanda à ce qu'on lui apporte de quoi noter, ainsi que deux verre de vin de Bourgogne remplie. Ce n'est que lorsque l'ami de Flakiller s'adressa de nouveau à elle, qu'elle reporta son attention sur lui avec un sourire. A sa remarque, elle leva la main légèrement pour l'arrêter dans son élan.

Appeler moi Johanna, se seras plus cour et j'ai du mal quand on m'appelle par mon statut.

Elle lui souriant en baissant la main et posa ses rubis sur Flakiller.

Fla ? Il faudra que nous discussion tous les deux concernant ta nouvelle Ambassade si sa ne t'ennuie pas.

Elle lui sourit puis reporte son attention sur Marthain pour pouvoir commencer l'entretien. Elle ferais court et simple, de toute manière elle savait parfaitement qu'il connaissait le rôle d'un Ambassadeur, mais bon. Elle lui tendit le verre de vin pour le déposer sur la petite table face à lui et se cala de nouveau dans le fauteuils, commençant par la première question en lui souriant.

Bon pour débuter, dite moi ce que vous savez du rôle de l'Ambassadeur.

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- Très bien, Johanna. Appelez moi donc Marthain je vous prie.

Marthain prit le temps de boire une gorgée de vin avant de parler plus. Il ne dit pas qu'il préférait la bière, cela aurait été impoli. D'autant qu'en Bourgogne, ne pas adorer le vin du cru était synonyme de mort par strangulation effectuée à l'aide d'une branche de vigne. Une mort peu agréable croyez moi !

- Le rôle de l'ambassadeur comprend plusieurs facettes. Il est à la fois un représentant du Duché auprès des provinces extérieures et doit donc avoir un comportement exemplaire, un négociateur qui doit discuter avec ses homologues afin de rédiger des traités, qu'une personne devant tenir sa hiérarchie au courant des événements se déroulant dans sa ou ses provinces d'affectation.
L'ambassadeur peut également être sollicité par le Conseil Ducal pour mener à bien des négociations d'ordre commercial. L'ambassadeur est enfin un informateur, car il tient les bourguignons au courant de ce qui se passe ailleurs, afin que les gens soient tenus au courant. Toutes ces missives doivent être réalisées avec promptitude, détachement, en bonne intelligence et avec l'accord du Chambellan.

Voilà ce que j'ai à dire sur le rôle d'ambassadeur.

Johanna nota sa réponse avec un sourire, bon c'était une des meilleurs réponses qu'on ai pu lui donner jusqu'à présent. Elle pris alors son verre, puis le vida d'un trait avant de le poser sur la table. Non ce n'est pas une alcoolique hein, simplement elle avait soif et puis le seul alcool qu'elle ne tenais pas était la bière. Elle leva de nouveau les yeux de son parchemin et lui adressa un sourire.

C'est parfait... Dite moi quelles sont les tâches quotidienne que doit faire un Ambassadeur ?

Ce n'était pas des questions difficile, c'était même facile. La brune lui sourit en attendant sa réponse. Cet entretiens serais rapide car elle n'avait pas beaucoup de question à lui poser contrairement à d'autre qui, eux ne connaissant rien au métier d'Ambassadeur, avait droit à une bonne dizaine de questions.

Il y a aussi une autre question que je souhaite vous posez. Bien entendu vous m'avez expliquez pourquoi vous reveniez à l'Ambassade. Mais pourquoi ne pas avoir essayer l'armée ? Ou la Prévôté ? Puisque vous souhaitez aider le Duché.

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La demoiselle prit des notes en souriant, ca devait etre bon signe, de quoi rassurer un peu Marthain en tout cas. Et puis elle vida son verre d'une traite, finalement, le petit noble se demande s'il ne s'était pas prononcé trop vite, essayait elle de noyer son chagrin, sa détresse et sa honte de faire passer un entretien à quelqu'un qui connaissait aussi mal le rôle d'un ambassadeur ?...
Mais elle lacha un :"c'est parfait". Ah. Enfin, si on retirait le côté diplomatique de la phrase, il restait donc certainement un :"c'est bien". Il allait donc falloir continuer ainsi jusqu'au bout.

- Quotidiennement, un ambassadeur doit venir à la basilique, consulter ses missives afin de ne pas faire attendre ses interlocuteurs qu'il soit de Bourgogne ou d'ailleurs, mais il doit aussi se tenir informé des nouvelles dans sa ou ses provinces d'affectation. Il doit ensuite les retransmettre ici dans son bureau dans les plus brefs délais. S'il entame des négociations, l'ambassadeur doit évidemment y être assidu et ne pas les faire durer plus longtemps que nécessaire.

J'ajouterai qu'un ambassadeur doit se tenir disponible tout les jours pour pouvoir accomplir toutes les missions que ses supérieurs lui donneraient.

Et pour répondre à votre dernière question : j'ai passé plus de trois mois en armée, loin de Dijon et des gens que je connaissais pour défendre la Bourgogne, chasser les brigands et vilains pas beaux. Et voyez le résultat aujourd'hui, voyez l'efficacité du procédé !
Quant à la prévôté, c'est un fonctionnement de surveillance et non pas un moyen d'obtenir de l'aide de nos alliés. Leur but final est semblable, mais pas leurs moyens ni leurs actes.

Ais je réussis la seconde étape ?

Et il lui sourit gentiment.

Johanna l'écouta et nota chaque réponse qu'il lui donnait. Voilà qui était d'excellente description du poste, au moins elle n'allait pas faire durée plus longtemps l'entretien. Elle nota également la réponse à sa dernière question, pour elle on ne pouvais faire plus clair. Elle roula donc le parchemin et lui adressa un sourire.

Je n'ai jamais mener d'entretiens aussi cours, vous avez répondu à mes questions avec une très grande précision, ce que beaucoup avant vous n'avez pas vraiment fait. Je ne vous le cache pas, nous avons grand besoin d'Ambassadeur car beaucoup de ceux qui sont présent on la charge de deux Ambassades car nous manquons de monde. Bon il y a aussi le fait que nos Ambassadeur le demande également.

Johanna lui adressa un nouveau sourire avant de ce lever. Elle leur fit un petit signe pour qu'ils restent tout deux installer, elle allait devoir déposer la candidature et la passer au vote comme pour chaque personnes voulant entrée à l'Ambassade.

Bien mes questions s'arrête là, je vais poser votre Candidature et nous la passeront au vote pour décider de votre entrée. Avez-vous une Ambassade que vous aimeriez avoir en particulier ?

Puis elle lui adressa un nouveau sourire.

Détendez-vous, ne stresser pas je ne vais pas vous mangez et les autres non plus.

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- Déjà terminé dites-vous ? Alors permettez moi d'ajouter un dernier élément de réponse à vos questions. Je préfère venir ici aux ambassades plutôt qu'à la prévôté, parce que l'entretien est plus court que là-bas. Et il lui fit un clin d'oeil, comme s'il venait dénoncer le plus secret de la Bourgogne.

- J'avais l'avantage d'avoir déjà participé à un tel entretien par le passé. Ma mémoire n'étant pas trop rouillée, je me suis souvenu de ce que j'y avais dit et du travail que j'avais ensuite effectué en tant qu'Ambassadeur.
Nous allons donc attendre ici avec Alaric, entre amis.

Il sourit à sa dernière remarque et répondit :

- Votre question concernant l'Ambassade qui me conviendrait est une question tout à fait pertinente. La réponse est simple : le Lyonnais-Dauphiné. L'explication l'est également : J'ai quelques amis en Lyonnais à qui j'ai promis que je rendrais visite un jour ou l'autre. Les événements de ces derniers mois étant ce qu'ils sont... je n'y suis jamais allé voyez-vous ! Et sans vraiment craindre de perdre ces fameux amis, j'espère pouvoir honorer ma promesse un jour.
Je serais donc en mesure de m'y déplacer sans problème, car voyager ne me dérange pas. Les quelques amis que j'ai là-bas pourront ainsi m'aiguiller pour me présenter à leur ambassade et dirigeants pour faire cela en tout officialité.
Mais il n'est pas de mon ressort de décider de mon affectation, je me contente de soumettre une idée.

Oh j'espère bien que vous ne me mangerez pas ! Parce que vous seriez bien déçue. Sous mes airs de canard rondouillard, je suis plein de petits os trop craquants.

Et de sourire une nouvelle fois. Décidement, cette demoiselle savait mettre les gens à l'aise pour qu'ils se sentent en confiance. S'il devait travailler avec elle, il en serait ravi.

Le Lyonnais Dauphiné, c'était dingue le nombre de personne qui demandait cette Ambassade. Elle hocha donc la tête à sa remarque, avant de lui adresser un sourire. Elle voulait bien le croire sur l'entretien de la prévôté, son parrain lui avait expliquer à quel point c'était long et sans compter les exercices qu'ils faisaient faire.

Je ne suis pas sur que le Lyonnais Dauphiné soit confier, mais je vais le noter. Je vais donc apporter tout cela dans la salle des votes puis je reviendrais vous voir pour vous annoncez ce qui à été décider. Mais sans vouloir vous véxé, vous n'avez pas l'air d'un canard rondouillard.

Johanna lui sourit avant de lui adresser un clin d'oeil amusé, puis de sortir de la salle pour aller déposer la candidature de Marthain.

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- J'attendrai donc la surprise concernant mon affectation, si jamais je suis pris dans vos rangs. Dit-il avant qu'elle ne soit sortit de la pièce. Alaric, lui, se contenta de rire sous cape de la dernière phrase de Johanna Faust. Marthain l'entendit et lui dit :

- Tu trouves ça drôle toi ? Avec un grand sourire. Pourtant avec ma béquille on dirait vraiment un canard à trois pattes... il faut que je fasse attention, qu'on essaye pas de me les casser.

Attend le résultat du vote.

Flakiller répond à johanna

bien sur ou tu veux on en discute

Et puis à marthain

ha non tu m'avais pas dit moi aussi je né à loche et toi

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Et Marthain continua à papoter avec Flakiller.

- Je suis un petit gars de Vendôme ! J'y suis né et j'y ai vécu mes premières années avant de partir a l'aventure un peu... et d'arriver à Dijon.

Johanna avait quitter la salle des votes quand les résultats était tomber. Elle c'était donc rendu jusqu'à la salle ou elle avait demander à Marthain de patienté jusqu'à son retours. Quand elle entra dans la salle, elle lui adressa un sourire en s'approchant.

Je vous annonce que les votes sont terminer et que vous avez donc été accepter parmi-nous. Cependant, le Lyonnais-Dauphiné ne peu être confier pour le moment, nous vous proposons donc la Franche-Comté si bien entendu vous acceptez. Sachez que nous sommes heureux de vous revoir parmi-nous et que nous savons que vous ferez de l'excellent travail. Vous m'avez montrer par vos réponse que vous vous y connaissiez très bien et les autres membre de l'Ambassade on pu le constater suite au réponse que vous m'avez donner à l'entretien. Nous vous faisons donc tous pleinement confiance.

Johanna lui sourit et s'approcha un peu plus, posant ses mains sur ses hanches en le regardant.

Bien maintenant, avant que vous rejoignez votre bureau, dite moi si vous avez vue un médecin pour vos blessure ou si vous avez besoin d'en voir un. Je n'aime pas voir mes collègues de travail blesser alors si je peux vous soignez autant que je le face.

Johanna en profita au passage pour demander à un page d'aller lui chercher les clefs de son futur bureau. Il serais sans doute bien mieux installer dans celui-ci.

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Et Marthain fut content du résultat du vote, un peu moins de la décision de son affectation.

- Je vous remercie donc de m'avoir accueillie et de vous être occupée de mon entretien. Il ne me restera ainsi qu'à remercier les autres ambassadeurs pour leur confiance que j'honorerai au mieux tout le temps où je serais ambassadeur.

La Franche-Comté hein ? Bon, soit. Tant pis pour le une pierre deux coups, je repousserais mon voyage à Lyon plus tard. Il sourit.

- Oh oui j'ai vu un médecin, je vous remercie de votre sollicitude ! Il à d'abord conseillé à Alaric de faire appeler un prêtre, pour qu'il s'occupe de mon dernier sacrement. Puis il à consentit a me soigner, même si je dois encore prendre du repos pendant plusieurs semaines avant d'espérer soulever à nouveau une épée.
Il en sera de même pour mon ambassade en Franche-Comté qui devra attendre un peu avant que je ne m'y rende en voyage diplomatique, blessures obligent.

Alors, je crois qu'il ne me reste qu'à me mettre au travail alors !

Johanna hocha la tête puis tourna celle-ci quand elle entendit quelqu'un courir. Elle vit un page revenir avec un trousseau de clef et repartir rapidement. C'était amusant de voir à quel point ils couraient tous comme des fou ici. Si Johanna faisait la même chose, à la fin de la journée elle rendait son dernier souffle. Elle se tourna donc vers Marthain et lui adressa un sourire.

Bien, nous allons nous diriger jusqu'à la salle des serments si vous pouvez marcher ? Nous allons y aller à votre rythme, ne vous pressez pas et prener votre temps.

Johanna lui adressa un sourire avant de sortit de la pièce pour la salle des Serments.

» Un plus une font deux Comtois.